Photos 2023

La morte saison est l'occasion pour le club de faire son assemblée générale, tâche administrative certes, mais qui nous permet de nous retrouver pendant l'hiver avant la reprise des sorties au printemps. Une bonne cinquantaine de personnes ont répondu présent, et après avoir passé les étapes obligatoires d'une AG (rapports, comptes, votes...), nous avons pu déguster un repas fort délicieux, au même endroit que l'année dernière (pourquoi changer les bonnes habitudes). Tous n'étaient pas venu en ancienne, il faut dire que la météo était assez incertaine, et certains durent affronter neige et chaussée glissante sur le retour. On les comprend !

La première sortie de l'année fut à Corbas (69) au musée de l'Aviation. Nous étions une trentaine de personnes à braver le très mauvais temps pour aller voire cette incroyable collection d'avions des armées françaises (terre, air, et marine), ainsi que quelques autres avions. Peu de V8 météo oblige, mais quand même un téméraire venu de l'Isère avait sortie sa Chrysler 1966. Une collection maintenue, entretenue et restaurée par des bénévoles un peu fous, quand on voit la taille des engins et la complexité de la mécanique. Certes, les avions ne volent plus, mais quel plaisir de voir Mirage IV ou Fougas Magister, des moteurs de Concorde ou encore des moteurs à pistons des chasseurs de la seconde guerre mondiale. Après la visite, nous sommes allés déjeuner dans une ferme, repas excellent partagé par la troupe qui a pu longuement discuter l'après-midi. Une sortie organisée par Guy D., fana d'avions, que l'on remercie pour l'initiative.

La sortie du 7 avril s’est déroulée da la meilleure façon « temps clément, balade bucolique dans la Dombes, ambiance festive avec visite privée de la Fondation BERLIET à la clé ». Nous sommes partis de Miribel sous le soleil, guidé par notre local Claude B. pour une balade de 50 km, et halte pour un repas de qualité au « Milouin » à Bouligneux. Ensuite, place à la visite du Conservatoire BERLIET dans l’Ain grâce à Guy D., et Jean-Michel C. notre guide intarissable. Il nous a présenté une collection exceptionnelle de pas moins de 280 véhicules dont le mythique Berliet T100, le vaisseau du désert : poids mort de 50 tonnes + 50 tonnes de charge utile, 5 m de large, 5 m de haut, 700 ch, des roues de 2,20m de diamètre et de près de 1 m de large. Le seul encore roulant des 4 construits, conçu pour rouler sur le sable sans s’enfoncer. Nous avons également découvert non seulement l’histoire de Marius Berliet, mais aussi l’histoire des véhicules BERLIET dans le temps. Ce lieu porte bien son nom de « conservatoire » car les passionnés de la Fondation restaurent ces véhicules à la perfection, à l’instar de la limousine Berliet VRD 19 de 1933 en cours depuis juin 2021, avec le concours d’une souscription de 140 donateurs. C’est fou ce que la PASSION de l’automobile peut faire. Dominique L.

La balade en Beaujolais du 13 mai s’est tenue en « petit comité », sans doute dû aux nombreux ponts du mois de mai. Mais le ciel a été avec nous, initialement menaçant, nous avons parcouru les 50 km de collines du Beaujolais sans une goutte de pluie. Direction plein nord, de Belmont à Chénas, nous avons vu des milliers de pieds de vigne bien alignés et traversés de jolis petits villages tranquilles. Arrivés à La Chapelle-de-Guinchay, nous étions attendu par la Famille Ansaldi, dans leur Domaine de Loyse. Viticulteurs depuis 54 ans, ils ont su développer leurs vignes de 3 à 36 hectares aujourd’hui. L’exploitation se perpétue avec leur fils Cyril, au cœur des grands crus du Beaujolais, sur Chénas, Moulin à Vent, Julienas… Nous avons visité leur cuvage où la vinification se fait en cuves inox (20 cuves de 85 hl). Nous avons rejoint l’espace dégustation par un tunnel de 15 m, construit de ses mains par le « père Ansaldi ». Alors est venu le temps de déguster… du Beaujolais Blanc au Chénas Rouge, en passant par le Bourgogne Blanc, puis les rouges avec le Beaujolais Village, le Juliénas et le Moulin à Vent. Un repas beaujolais nous attendait avec son saucisson chaud cuit dans le moût de raisin et son « paradis ». Nous étions si bien accueillis qu’il a fallu qu’on se pousse pour rejoindre notre visite du Musée du Compagnonnage de Romanèche-Thorins, à 5 km de là. Un musée, mais avant une « Ecole du Trait » (stéréotomie appliquée à la construction) que Pierre-François Guillon, compagnon charpentier du devoir, créa il y a 150 ans. Nous avons découvert, des épures indiquant des combinaisons d’assemblage et des maquettes uniquement chevillées, véritables chefs d’œuvres réalisés par les élèves. Un audio guide nous a donné quelques explications sur l’origine du Compagnonnage et fait découvrir la vie des « compagnons » adoptant règles et coutumes du Devoir. Un plongeon dans le passé où itinérance éducative permet un apprentissage d’excellence pour transmettre certaines techniques professionnelles anciennes. Le retour dans nos foyers s’est fait sous le soleil couchant, pour tous ou presque !!!